-Plus vite Ben, plus vite !
La poussière suivait le chemin du cavalier tandis que sa monture dévalait la légère pente esquivant les arbres se présentant devant eux. Mais le maitre continuait de hurler des ordres pour accélérer la vitesse du cheval qui frémit. Soudain une branche tomba sur la droite et à peine le cavalier se baissa qu’une gigantesque forme lui passa par-dessus une main griffue lui arrachant une mèche de cheveux.
-Les loups garous arrivent, plus vite Ben, il nous faut trouver un lieu où nous réfugier avant que ça soit trop tard.
Comme si le cheval avait compris, il galopa de plus belle et c’est nasaux fumants qu’ils continuèrent leur route à travers la forêt, éclairée périodiquement par la face pale de la lune avec le grognement des monstres à leur trousse.
C’est dans hurlement sauvage qu’une forte cité fortifiée se dessina. Dirigeant sa monture vers sa survie le cavalier ne fit pas attention aux loups garous, l’un d’eux arriva enfin à se jeter sur lui. Mais le cavalier ne lâcha pas sa monture qui vacilla sous son poids. Enfonçant la dague dans le poitrail du loup il le projeta hors de la selle d’un violent coup d’épaule et tandis qu’un deuxième revenait un sifflement passa près de l’oreille de l’homme qui vit soudain une flèche planté dans le crane de la créature à deux pas de lui. La créature qui maintenant se trouvait loin derrière gisait désormais morte.
-Tu es sauvé mais dépêchons nous de rentrer à l'abris des murs avant que d’autres n’arrivent.
Une dizaine de cavalier tous en armure l’entouraient, l’accompagnant vers la puissante cité.
-Alors étranger qu’est-ce qui t’amène près de chez nous ?
-Je suis à la recherche des Invictus et de leur cité, et vu votre étendard et vos tenues je reconnais là les adversaires d’il y a peu. Pour tout vous dire je viens demander l’ouverture d’une ambassade
dans votre noble citadelle.
-Très bien, alors suis-moi ambassadeur.